Ali Kian Yazdanfar
• École de musique Schulich de l'Université McGill• Orchestre symphonique de Montréal Instrument: Contrebasse
Un des contrebassistes les plus remarquables de sa génération, Ali Kian Yazdanfar poursuit une carrière active à la fois comme contrebassiste solo de l’Orchestre symphonique de Montréal, comme soliste lors de récitals et concertos et comme chambriste et pédagogue.
Bien qu’il pratique la contrebasse depuis l’âge de sept ans, Ali Kian Yazdanfar n’a pas suivi le chemin académique habituel pour devenir un musicien professionnel. En fait, son impressionnant parcours en science et en mathématique l’a conduit à l’obtention d’un diplôme de baccalauréat en physique de la Johns Hopkins University. Il a par la suite gagné sa première audition orchestrale et est devenu membre du Houston Symphony Orchestra. Ali a passé avec succès ses trois auditions subséquentes, pour le National Symphony à Washington, D.C., et comme contrebasse solo pour le San Francisco Symphony et l’Orchestre symphonique de Montréal, où il joue toujours.
Ali Kian Yazdanfar a été finaliste et lauréat de prix lors de plusieurs compétitions, notamment la compétition solo de l’édition 2005 de l’International Society of Bassists (ISB) et, à ce jour, il continue de donner des concerts solos au Canada, aux États-Unis et ailleurs dans le monde. Comme chambriste, Ali Kian Yazdanfar s’est produit, entre autres, au Festival d’Édimbourg, au Festival de musique de chambre de Montréal, à Orford Musique, au Kennedy Center, et au Festival international du Domaine Forget, avec des musiciens de renom tels le Fine Arts Quartet, Menahem Pressler, Inon Barnatan, Mark Fewer, Alon Goldstein, Kenneth Slowik, Benjamin Grosvenor, et Christina Ortiz. Avec les solistes de l’Orchestre symphonique de Montréal, il a enregistré deux albums : le premier de ces enregistrements -présentant le Septuor de Beethoven et un arrangement par Hasenöhrl de Till Eulenspiegel de Strauss- est paru en 2017 sous l’étiquette Analekta et un deuxième enregistrement de l’Octuor de Schubert est sorti en 2018. Notons aussi un album de duos avec l’altiste Frédéric Lambert qui sortira en été 2023 sous l’étiquette de Leaf Music.
On peut aussi entendre Ali Kian Yazdanfar sur plusieurs enregistrements de l’Orchestre symphonique de Montréal, dont plusieurs ont remporté des prix Juno et Opus. Il a aussi enregistré l’œuvre Winter Morning Walks de Maria Schneider à titre de contrebasse solo invité de l’Australian Chamber Orchestra, qui s’est mérité trois prix Grammy.
Assistant professeur à l’École de musique Schulich de l’Université McGill, Ali Kian Yazdanfar présente aussi des classes de maître durant l’été à Orford Musique, en plus d’être professeur au National Orchestral Institute, D.C. et au National Youth Orchestra of the United States (NYOUSA). Il a également été professeur au Domaine Forget, au Chautauqua Institute et au Bass Club, en Angleterre. Il est fréquemment invité à donner des classes de maître à travers le monde. Récemment on a pu l’entendre au Julliard School, au Manhattan School of Music, au Curtis Institute, au Sydney Conservatorium, au Chicago Civic Orchestra, à l’University of Southern California, au Peabody Institute et aux congrès Bass Europe à Prague et à Copenhague. Ali Kian Yazdanfar était aussi membre du jury de la compétition solo à Prague et a été président de la compétition orchestrale du congrès de l’ISB en 2017.
En prenant inspiration de ses racines iraniennes, Ali Kian Yazdanfar a commandé et créé plusieurs nouvelles œuvres pour contrebasse solo. Un des points culminants était la première mondiale en 2018 du concerto pour contrebasse de Behzad Ranjbaran, avec Kent Nagano au pupitre de l’Orchestre symphonique de Montréal. En 2023, avec le soutien du Conseil des Arts du Canada, il présentera un programme incluant trois nouvelles œuvres pour contrebasse et piano par différents compositeurs iraniens qui mettra en lumière la complexité de la vie entre deux cultures.